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L’évolution de l’approche patient au sein des hôpitaux implique de prendre de plus en plus en considération l’ensemble de ses besoins, ainsi que son environnement social, familial et personnel. En adoptant cette approche, les professionnels de santé sont en mesure de mieux comprendre les préférences et les priorités des patients, de leur offrir une expérience plus personnalisée et de contribuer à améliorer leur qualité de vie et leur niveau de satisfaction globale. Mais… comment faire ?

Comment faciliter la mise en place de l’approche Patient Centric au sein des hôpitaux ?

L’approche « Patient Centric » pourrait être facilitée grâce aux évolutions technologiques telles que les intelligences artificielles et les IOT (Internet Of Things). Ces technologies pourraient potentiellement réduire les tensions issues de la charge de travail croissante et de la nécessaire gestion du changement requise par l’approche « Patient Centric ». Les IA permettraient de seconder les médecins et les soignants dans une quantité de démarches administratives et d’analyse de données. Quant aux IOT, ils permettraient alors de standardiser et d’automatiser le transfert et la communication d’un bon nombre d’informations entre le patient et le soignant.

Afin de mettre tout ce processus en place, il est important de se faire accompagner pour adopter petit à petit les réflexes de la gestion de la transversalité, de la complexité et de l’amélioration continueConvidencia accompagne depuis des années les organisations avec expertise et efficacité au moyen d’une boîte à outils pragmatique et aiguisée.

Vers une médecine préventive ?

Au-delà de la digitalisation d’une approche curative, il n’est plus fou du tout de rêver à une approche préventive grâce à nos smartphones, nos montres connectées, ou tout autre objet de notre quotidien. En effet, ceux-ci sont désormais capables de transmettre des constantes et données précises en temps réel, sans prise de rendez-vous ou nécessité d’une consultation chez un spécialiste.

Cela pose bien entendu à nouveau beaucoup de questions et défis organisationnels, éthiques et juridiques : qui centralise les données ? Qui les gère ? Comment organiser la relation avec le « patient » (censé dès lors, dans le cadre d’une médecine préventive, ne plus tomber malade et devenir un réel acteur de sa santé) ? Quand et comment s’assurer de son consentement, de sa réelle participation ? Quels vont être les droits et devoirs de chacun ? Sur quelle base juridique ? Que faire avec des comportements volontairement à risque… ? Quelles inégalités vont se cristalliser entre les patients ayant accès aux technologies et les autres ? Dans quelle proportion les résoudre ?

On ne parle pourtant pas d’un futur très éloigné. L’importance des choix stratégiques et des investissements dans le secteur hospitalier n’a jamais été aussi criante. La digitalisation est un outil, mais n’a jamais incarné un objectif en soi. Le choix va résider dans la manière d’organiser le Patient Centric autour d’une médecine hospitalière soit en alliant des processus curatif et préventif, soit en déléguant les processus préventifs au médecin de famille et en gardant les processus curatifs au sein des hôpitaux. Dans un cas comme dans l’autre, les canaux de communication et la coopération entre les généralistes, les spécialistes et les autres acteurs de la santé vont devoir être revus et fluidifiés. C’est un réseau organique et réactif qui va devoir être tissé autour du patient.

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