La reconnaissance au travail devrait faire partie intégrante de notre quotidien. La pratique démontre pourtant que c’est encore loin d’avoir été mis en œuvre dans toutes les entreprises.
Selon Jean-Pierre Brun, professeur de management et directeur de la chaire en gestion de la santé et de la sécurité du travail à l’université Laval, Québec, la reconnaissance au travail « opère comme agent de développement des personnes et comme liant et facteur dynamique dans les relations professionnelles. Elle se révèle également un pivot de la santé mentale au travail. ». Elle est donc primordiale au développement personnel et professionnel de chaque membre de l’entreprise.
Le professeur Jean-Pierre Brun reconnaît également que « la grande majorité des études scientifiques appuient l’idée que le besoin de reconnaissance est éprouvé par une part importante de la main-d’œuvre, quel que soit le statut de l’employé ou le secteur économique. ». En d’autres termes, la reconnaissance au travail concerne tout le monde dans l’entreprise.
De multiples interactions se créent sur notre lieu de travail ; elles sont dites horizontales, verticales, organisationnelles, externes ou sociales.
Parmi ces différents types d’échanges identifiés par le professeur Brun, les interactions de type vertical dites « hiérarchiques se caractérisent par la relation de reconnaissance qui s’établit entre le gestionnaire et l’employé ou le collectif de travail. Cette reconnaissance peut s’exprimer tant du haut vers le bas qu’en sens inverse. »
Comment se témoigner de la reconnaissance mutuelle entre employé et dirigeant ?
Toujours selon le professeur Brun, les signes de reconnaissance dans le cadre d’interactions verticales peuvent porter sur différents aspects :
• Valoriser la personne, ou l’être humain derrière la fonction, notamment en prenant sa défense, en l’autorisant à aménager ses horaires ou en participant à son développement professionnel.
• Reconnaître les compétences, simplement en félicitant publiquement une personne ou en lui exprimant son appui.
• Récompenser l’effort fourni, en prenant en considération la charge de travail ou en remerciant quelqu’un pour le temps qu’il vous a consacré.
• Féliciter pour les résultats obtenus au moyen d’une lettre personnalisée, d’affichage ou de tableau d’honneur et de remerciements publics.
Comment formaliser la reconnaissance au travail ?
Même si, dans le meilleur des cas, il existe déjà une culture informelle de reconnaissance entre employés et managers dans votre entreprise, il est important d’ancrer cette pratique dans l’ADN de votre système.
Dans le cas inverse, il n’existe peut-être pas encore de culture de la reconnaissance au sein de votre organisation. Instaurer des processus permettant de l’encourager peut contribuer à la faire éclore.
Des sessions formelles pour consulter le personnel, des remises de prix lors de cérémonies de reconnaissance du travail d’équipe, la prise en compte des heures supplémentaires, la clarification des normes de rétribution ou encore l’établissement de primes de motivation sont autant de façons d’y parvenir.
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